Par Gael Hannan
Le fondement du Programme: Parler avec les enfants, non pas leur parler Fondamentalement, l’approche Oui à l’ouïe est une conversation sur la façon dont les jeunes peuvent « Ménager leurs oreilles pour la musique ». Gael déclare, « Tous les jeunes ont à coeur d’écouter la musique – et la perspective pour eux de ne plus pouvoir le faire est un point auquel nous pouvons les sensibiliser. Nous voulons nous assurer que le Programme n’est pas juste une autre intervention d’adulte leur disant ce qu’il NE FAUT PAS faire. » Gael ajoute à la blague, « Nous qualifions la sixième année d’année avant de se donner ungenre. C’est vraiment le meilleur moment dans la vie d’un enfant pour avoir une conversation avec des adultes au sujet des choix personnels, du comportement et de leurs conséquences. »
Après un démarrage en douceur, un Programme en croissance La Fondation a forgé des partenariats avec plusieurs universités pour que leurs étudiants en audiologie présentent Oui à l’ouïe dans le cadre de leur stage, y compris l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université de l’Alberta, l’Université de l’Ouest de l’Ontario et l’Université d’Ottawa. L’approche unique du Programme a été qualifiée de « pratique exemplaire » dans un rapport faisant date du gouvernement fédéral en 2007 sur la santé des enfants. Le Programme a également reçu le Prix Promotions 2006 de l’Association canadienne des orthophonistes et audiologistes (ACOA).
iHearYa : musiciens, internet et élèves de l’école secondaire
La Fondation s’est intéressée à la façon dont elle pouvait étendre l’approche Oui à l’ouïe aux élèves du secondaire. En automne 2008, elle a convoqué le Youth ListeningSummit (Sommet de l’ouïe pour les jeunes) qui a réuni 30 élèves du secondaire (dont dix ayant une déficience auditive) et des musiciens, des chercheurs, des éducateurs et autres. Le Sommet avait un seul but : déterminer la meilleure façon pour la Fondation de parler de déficience auditive due au bruit avec des élèves du secondaire. Gael a déclaré, « Le Sommet s’est avéré une rencontre d’égal à égal. Il y avait des chercheurs avec des dizaines d’années d’expérience échangeant des idées avec des jeunes de 16 ans…et à la fin de la journée, tous riaient et s’enthousiasmaient des possibilités offertes. Les musiciens et les compositeurs ont joué un rôle important dans le Sommet.
Les participants ont eu une révélation quand les élèves ayant une déficience auditive ont commencé à relater leur réalité quotidienne à leurs pairs. En particulier, un étudiant a indiqué à quel point il était révolté de la façon dont d’autres élèves pouvaient malmener une capacité que lui-même, comme personne ayant une déficience auditive, aimerait tant avoir.
Gael, encore remuée par l’histoire des mois après, indique, « Il ne pouvait pas comprendre comment on pouvait tenir pour acquis quelque chose d’aussi important dans la vie quotidienne d’un adolescent. » Les participants au Sommet ont esquissé une nouvelle – et très différente – version du précédent programme Oui à l’ouïe. Le programme destiné aux élèves du secondaire fait appel à la recherche, à la musique et à des présentations par des musiciens, afin de fournir un ensemble qui cible les élèves de neuvième année. Ce qui rend le nouveau programme encore plus unique est son utilisation des médias sociaux pour diffuser le message de protection de l’ouïe et d’écoute responsable. En misant sur ces idées, la Fondation a mis à l’essai le programme nouvellement baptisé iHearYa dans trois écoles secondaires de l’Ontario au printemps 2009. Le site Web – www.ihearya.org – est devenu une référence.
La Fondation cherche un financement durable pour le programme et s’efforce de maintenir l’effort initial Ouià l’ouïe et de trouver un moyen de soutenir son complément, iHearYa.
À l’écoute du message
Deux années se sont écoulées depuis cette presentation à Yellowknife, mais le garçon au sweat-shirt jaune envahit souvent les pensées de Gael. Elle explique, « J’ai donné cette présentation dans des centaines d’écoles, mais je me demande souvent comment ce petit garçon s’en tire. Nous espérons avoir permis à de jeunes gens de voir sous un angle quelque peu different cette formidable faculté auditive – et ceux qui vivent avec une déficience auditive. »